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Yan Loup et Mélanie vivent dans un logement situé à Montréal. Yan Loup, qui a connu l’itinérance, raconte qu’il n’était pas pris au sérieux par la police et qu’il ne réussissait jamais à dormir quand il était dans la rue. Mélanie, de son côté, a fait de la prison pour un délit mineur. Tous deux ont été aidés par Sylvain, leur intervenant social, qui les a accompagnés pour améliorer leur situation. Pour Yan Loup et Mélanie, il est clair que même dans la rue, tout le monde devrait avoir droit à des soins. Ils regrettent que les personnes ayant une déficience intellectuelle soient catégorisées et isolées, empêchant ainsi une véritable socialisation.
Les deux parlent avec espoir et détermination de ce qu’ils souhaitent pour les personnes ayant une déficience intellectuelle en matière de logement. Yan Loup voudrait voir des logements plus adaptés pour les personnes ayant une déficience légère, avec une aide personnalisée. Mélanie aimerait qu’il existe des services d’accompagnement pour vérifier régulièrement le bien-être des résidents et déplore le manque de spécialistes.
Malgré les difficultés, Yan Loup et Mélanie mettent en avant leurs qualités et résilience, rêvant d’un logement idéal qui serait une véritable joie à obtenir. Yan Loup conclut que, pour le moment, il doit vivre avec ce qu’il a, mais cela ne l’empêche pas de rêver à de meilleures conditions de vie.